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A quoi rêvent-ils ?


Dans le panthéon hindou, les œuvres ne sont conçues que pour devenir de véritables instruments à la visualisation et à la méditation. Par la beauté et l’esthétisme qui lui sont spécifiques, l’art indien permet de créer des états de contemplation ininterrompus entre l’œuvre et l’observateur. Si la méditation sur un objet est réussie, le méditant sera absorbé par cet objet. Si le support est une divinité, il sera absorbé par elle. La méditation, rappelons-le, est un processus de connaissance intuitive d’un objet quelqu’il soit. Entendons par objet - forme, son, concept, énergie, nature, etc.
Sur un plan religieux, une représentation imagée du divin s’appelle une Mûrti, et peut prendre un aspect anthropomorphique. La Murti, en devenant un objet de vénération, recevra du fidèle les offrandes traditionnelles, (fleurs, fruits, riz, cumcum, santal, vibhuti, encens). Le fidèle cherchera ainsi le darshan de la divinité. Darshan est ici un acte d’échange d’amour spirituel entre la divinité et l’adorateur.
La ferveur des prêtres, des pujaris (officiants), rend à une statue immobile, à un morceau de pierre ou de cuivre, une dimension vivante et divine ayant capacité de présence et de conscience.

Dans la représentation de la mûrti, il existe trois aspects.


 La mûrti existant depuis un temps indéfini dans laquelle on considère l’aspect omniprésent et permanent depuis toujours. La forme est née d’elle même. C’est l’exemple du lingam entre autres.

 Le second aspect, c’est lorsque la mûrti est considérée comme ayant été façonnée par la main de l’homme. Elle fut donc chargée de la présence divine par un premier grand rituel

 Le dernier aspect est celui de la mûrti dans laquelle la présence divine doit être réactivée chaque jour.

Quelque soit la matière par laquelle elles seront réalisées, ces œuvres seront conçues par des stapathi, des artistes ayant médité pour accomplir leur œuvre. L’inspiration est de nature divine, bien que pré-formatée par les peuples qui ont médité sur cette divinité depuis des milliers d’années. Les Shilpashashtras, sont ces ouvrages très codifiés ayant des règles très strictes des représentations des déités. Les visions des Rishis ayant été transmises avec grande précision, l’artiste est un initié, un maître artisan qui doit les retranscrire avec fidélité. Il est un Shilpin. Toutefois, au fil des âges, des divergences apparaissent enrichissant les représentations.
L’artiste ne doit cependant émettre aucune revendication artistique et personnelle. L’œuvre, qu’elle soit sculpture ou dessin doit représenter les forces méditatives de la divinité. Elle doit devenir un instrument chargé de son propre concept de force permettant le darshan avec les fidèles qui la contempleront.

Toute œuvre abîmée ou dénaturée par le temps ou des méfaits ne pourra être conservée pour les pujas.
Toutes les œuvres cependant n’ont pas même valeur, au regard de leurs factures, de leurs anciennetés, et de la capacité de vénération qu’elles inspirent.
Le plus grand nombre de mûrtis sont anthropomorphiques mais sans être pour cela humaines. Non seulement, elles ou ils, peuvent avoir plus de deux bras, mais leur corps est souvent idéalisé selon les critères esthétiques de la culture indienne et de l’époque.
En effet, quant il s’agit des proportions courtes des jambes, longues des cuisses et des bras, et la disproportion de la tête et du corps, sans compter une musculature dissimulée voire enrobée, nous sommes bien loin de l’esthétique hellénique.

Les nouveaux outils de dessin, aérographes, outils numériques, proposent aujourd’hui des représentations hyper-réalistes parfois peu convaincantes. Quant aux icônes indiennes contemporaines, elles se sont parfois déplacées dans les fresques Bollywoodiennes au désespoir des garants de la tradition.

Les dieux sont toutefois le plus souvent jeunes, beaux, ayant de nobles attributs. Mais ils peuvent aussi être terribles afin de créer des réactions de crainte. N’oublions pas que leurs représentations ont pour but de déclencher des états relevant du principe des trois gunas, à savoir :

 satviques, pour les états sereins et élevés,

 rajasiques pour les côtés dynamiques et excitants et/ou

 tamasiques, pour les aspects effrayants, repoussants.

Quant au domaine du magique dont sont affublées les croyances, elles vous diront à quoi reconnait-on la déité si elle vient sur terre.
Ses pieds ne touchent pas le sol, ses yeux ne clignent pas, elle ne transpire pas et son corps ne projette pas d’ombre sur le sol.
Vous reconnaissez-vous ?

Pour nous aider à mieux les identifier, nous allons passer en revue les caractéristiques autour desquels elles sont conçues, à savoir :

 leur postures,

 leurs nombres de bras et leurs aspects corporels,

 leurs gestes (mudras)et leurs emblèmes,

 leur monture (vahana),

sans toutefois bien sûr les énumérer tous puisqu’ils sont selon les textes plus de 300 000, voire trois millions pour certains. Il est vrai que les nombreuses filiations des familles des dieux, selon les époques et les régions de l’Inde ainsi que les nombreux dialectes et appellations peuvent vite nous amener à ce vertigineux panthéon.

1) les postures
les postures assises :
les déités paisibles sont le plus souvent assises afin de suggérer la détente.
-Lalitâsana, la posture de Lalitâ, appelée aussi ardhaparyankâsana. C’est une posture d’aisance, décontractée, avec le plus souvent la jambe gauche repliée et la droite ballante. Ganesh adopte souvent cette posture.

-Virâsana ou posture du héros, au repos. Elle représente le courage de la divinité dans sa lutte contre les forces démoniaques.
Elle peut prendre plusieurs formes.
Soit elle est l’équivalent de lalitâsana, avec indifféremment la jambe droite ou gauche repliée et l’autre jambe retombant vers le sol.
Mais virâsana est aussi l’asana du yoga où la posture est à genoux, les mollets et les pieds à l’extérieur des cuisses, les fesses entre les pieds reposant sur le sol, et les mains sur les genoux, le dos droit.

-Râjalilâsana. Les postures d’aisance royale, caractérisent les couples divins, Shiva et Pârvatî. Une jambe est repliée mais élevée, l’autre retombe librement vers le bas, le poids corps repose souvent sur un bras légèrement tendu vers l’arrière.

Siva et Parvati

-Pralambapadâsana, à l’européenne, peu fréquente correspond à l’assise carrée sur une chaise.

-Padmâsana, posture du lotus, pour Siva méditant. posture assise où les deux pieds viennent respectivement sur les cuisses opposées

-Yogâsana, posture du yogi, avec les jambes croisées en tailleur, les genoux maintenus par une ceinture de méditation. (le dieu lion Narasimha de Hampi ).

Les postures debout :
Soit elles sont immobiles, hiératiques et majestueuses
sans flexion
-Sambhanga (bhanga,= flexion, samabhanga = sans).

Soit avec flexions
-abhanga, la posture debout mais avec une jambe légèrement pliée au niveau de la hanche.
-dvihanga (dvi = deux) si elle s’accompagne d’une seconde flexion au niveau des épaules.
-tribangha (tri = trois) si enfin une troisième flexion s’opère au niveau du cou par un déplacement latéral.
Ces flexions multiples sont bien visibles dans le bharata natyam (danse classique indienne). Krishna en joueur de flûte en est un bel exemple.

Parvati

Nous retrouvons là, des similitudes avec certains canons de l’esthétique hellénique (Vénus de Milo, l’Apollon).
Les postures debout dynamiques :
Les postures dynamiques sont soit les postures dansantes soit les combatives.
-Les dansantes, les nritya,. Les plus connues sont Nritya Ganapati, le dieu éléphant dansant sur la pointe de son pied malgré son gros corps, ou Shiva Nataraj, le Siva en danseur cosmique.

-Les combatives. Pouvant être impressionnantes, ces postures ne représentent jamais la musculature de façon proéminente comme dans la musculature grecque, car les dieux hindous possèdent la maîtrise corporelle sans tensions. La déesse Kali, ou Durga qui combat le buffle, en est un exemple.

2) Les Bras et autres aspects du corps

Kali

Les dieux sont donc surhumains. On les représente avec quatre bras ou plus. Lorsqu’il y en a quatre, ils symbolisent les quatre Véda, mais plus simplement la puissance du dieu lui-même.
Une dizaine de bras suggèrent son omni-directionnalité.
Les mudras ou gestes sacrés seront la démonstration des pouvoirs de la divinité.
La faculté de vision divine est rappelée par le troisième œil, de forme verticale, au milieu du front, dit l’Ajna chakra, le centre du commandement. Les dieux peuvent aussi avoir plusieurs têtes.
Ils portent dans leurs mains de nombreux symboles qui caractérisent en partie leurs rôles et leur spécificités. Ce sont des fruits, des armes, des objets qu’ils tiennent avec parade.

3) Les mudras ou gestes sacrés


Les dieux tiennent dans leurs mains les attributs mais peuvent aussi faire des mudras, gestes codifiés porteurs de symboles.
Les plus courants sont l’abhaya et le varada mudra.


-L’Abhaya mudra est le geste qui enlève toute peur et protège. La main droite est levée à hauteur de poitrine, paume ouverte vers l’avant, doigts vers le haut.

-Le Varada mudra est le geste par lequel la divinité accorde sa bénédiction. La main droite est paume ouverte vers l’avant, doigts vers le bas.

-Le Dhyana mudra est la position des mains lorsque la divinité est assise en profonde méditation. C’est le cas de Shiva méditant, entre autres. Les deux mains sont posées l’une sur l’autre dans le giron, paumes vers les haut, les pouces se rejoignant.

-Le Jnana mudra, la paume de la main est tournée vers le haut, à hauteur de poitrine. Pouce et annulaire forment un anneau. Il indique la sagesse du Dieu obtenu par la connaissance libératrice. Jnana = connaissance. Une autre variation du jnana mudra est la main posée sur le genou, paume vers le ciel, l’annulaire venant à la racine du pouce.

-Le Vitarka mudra la paume de la main est tournée vers le haut, à hauteur de poitrine. Pouce et l’index reliés en un cercle. Utilisé surtout pour les représentations Bouddhistes.

-L’Anjali mudra est le geste de salut et de vénération. Les mains sont jointes à hauteur de poitrine.

-Le Tarjani mudra exprime la sommation et la mise en garde sous la forme de l’ index dressé en l’air.



4) Les Emblèmes

Les armes : très fréquentes dans les représentations, elles indiquent que les dieux combattent à la fois les démons mais aussi les mauvais penchants de l’homme.

-La Hache (parashu) : Elle tranche et elle abat en détruisant les attachements et leurs conséquences qui entraînent la souffrance. Siva, Ganesh entre autres.

-L’Epée (Khadga) : c’est la victoire sur les forces diaboliques. Durga dans sa lutte contre le démon buffle.

-La Massue (gâda) : est une arme fréquente des dieux. Elle représente l’élément fort qui combat les éléments lourds et assure le pouvoir sur la terre. Ganesh s’appuie souvent sur une masse renflée posée au sol.

-Le poignard (churi) : est l’ arme des divinités féminines courroucées..

-Le Trident (trishumâ ou trishūla) : est l’attribut typique du dieu Siva. Les trois pointes représentent la création, la préservation et la destruction. Ce qui a été, ce qui est et ce qui sera. Siva détruit pour recrée un nouveau cycle.

-L’arc et la flèche (dhanus et bâna) : Ils peuvent être représentés séparément. La flèche est énergie, l’arc est le pouvoir d’action qui permet de déployer cette énergie. Le dieu Râma, tient son arc debout et posé au sol.

-L’aiguillon à éléphant (ankusha)  : Attribut de Ganesh, paradoxalement, il symbolise la puissance de son esprit et sa grande faculté d’acuité. Avec cette arme, Ganesh peut diriger le monde comme on dirige une grande force. Il possède la faculté de gouverner les pulsions instinctives.

-Le bouclier (khetaka) : arme de protection lors des luttes que mènent les dieux contre les forces malveillantes du dharma.

-Le bâton (dânda)  : est l’attribut fréquent chez les divinités déchaînées. Il a le sens d’avertissement contre les déviances.

-La foudre (vajra) : Elle foudroie, et donc elle est une arme rapide et directe. Elle redresse les torts et ramène dans le droit chemin. Cette arme du dieu Indra, chef des Dieux, est très présente également dans les représentations tibétaines bouddhistes.

-Le Feu (Agni)  : le feu est vénéré. Il est le médiateur entre les dieux et les hommes. Il devient le dieu Agni au temps védique.
Il est l’attribut de Siva Nataraj, le danseur cosmique. Il le tient dans une de ses mains pour illustrer le monde des hommes actuel. De même, il est entouré d’un cercle de flammes où chacune d’elles représente un monde qu’il a détruit. Siva, l’ascète, l’alchimiste, est le yogi. Il détruit et transforme.

-La lance ou javelot (shûla) : est l’arme de Yâma, le dieu de la mort. De même, c’est l’arme de combat de Durga.

autres attributs


-La bannière (dvaja) : très fréquente chez les divinités bouddhistes tantriques. L’étendard est plus rare chez les divinités hindoues. Vayu, le dieu védique du vent en porte une. Mais on trouve parfois une bannière de plusieurs mètres de long sculptée ou gravée dans les temples de Siva.

-Le chapelet (Mâla)  : Il symbole les instants successifs et séquentiels du temps. Attribut de Brahma, le créateur et de sa shakti Saraswati, on le trouve aussi chez d’autres divinités. Pour les divinités tantriques, ces mâlas sont faits d’os humains.
-La conque (Shanka) : Attribut majeur du dieu Vishnu, la conque émet le son de l’univers, et baratte l’océan. De ce fait, elle est encore souvent utilisée au cours des cultes, des pujas, des âaratis, afin d’appeler les dieux où les esprits des sages.

-La roue (Chakra) : C’est le deuxième symbole important de Vishnu et des divinités Vishnuïtes. Elle symbolise d’abord le char solaire et donc Surya, le dieu soleil, mais aussi les cycles orbitaux du temps.

-Le tambour à sablier (damarû) : utilisé par Siva Nataraj pour à la fois produire la vibration sonore primordiale afin d’éveiller la matière endormie après la longue nuit de Siva. Mais il est aussi celui qui cadence les cycles de destruction et de création des mondes.

-Le crâne (kâpala) : Il est le symbole du détachement par rapport à la peur de la mort où de sa maîtrise. Voir les Shaktis tantriques.
Il est utilisé également sous divers aspects, tels la coupe crânienne tenue dans la main (Siva mendiant) ou Siva menaçant,
mais aussi sous forme d’un collier de crânes humains pour les divinités menaçantes et sanguinaires telle que Kâli.

-Le livre (pushtaka) : attribut de la connaissance et des textes sacrés, initiateurs de la création (les srutis, les shastras, etc.)

-Le Lotus (padma) : est le symbole de la pureté et de la vie spirituelle, et des trois états du travail spirituel (inconscience, aspiration et illumination).
Le lotus est souvent représenté comme le socle, le piédestal sur lequel se tient l’image divine ou bien
les divinités le tiennent dans leurs mains.
Symbole de mâyâ (l’illusion) chez Vishnu, il est de même l’attribut de sa parèdre Lakshmi que l’on nomme pour cela, Padma.

-Le nœud coulant( pasha)  : Le nœud coulant est l’arme qui enlève l’illusion et révèle l’état d’éveil. Il représente l’attachement, la servitude de l’âme. Il fait allusion au principe d’adhyaropa.

Autres emblèmes : animaux (n’étant pas des vahanas, c’est-à-dire les véhicules des déités).

-Le Cobra (nâga)  : Très présent dans les représentations des divinités Shivaïtes, Siva compris. En colliers, ils sont omniprésents chez les déesses tantriques. A plusieurs dressés au-dessus de la tête d’un dieu, ils en sont sa protection.

-La mangouste (nakula) : emblème de Kubera, dieu de la richesse et des trésors enfouis.
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-L’antilope (mriga)  : Attribut peu fréquent de Siva dans sa main gauche.

-Les plumes de paon (mayûrapattra) : Animal sacré, il est le symbole de l’immortalité et parfois l’attribut de Siva.



autres accessoires

-Le pot à eau (kamandalu)  : ornement très fréquent, il contient l’amrita pour lesquels les forces du bien et celles du mal se battent.
Il est aussi le symbole des ascètes errants.

-La cuillère (sruk) : Elle est l’attribut essentiel que tient la déesse Annapûrna lorsqu’elle sert la nourriture aux fidèles. Mais elle est aussi utilisée par Brahma et Agni, le dieu du feu sacrificiel. Elle est l’incontournable outil utilisé par les prêtres pour les oblations de ghee au feu sacré.

-La clochette (ghantâ)  : initiatrice du pranava AUM, vibration primordiale de la création lorsqu’elle pénètre la matière endormie (prakriti). Attribut de Siva et des Shaktis courroucées.

-Les friandises (modaka, ladu)  : Attributs de Ganesh. La trompe tournée vers elles symbolise l’idée que les fruits sont à portée de main pour celui qui fait des efforts sur le chemin de la connaissance.

-Le miroir (darpana)  : que tiennent les mûrtis de Khajuraho sont les accessoires des nymphettes.

-Le parasol (Chhattra)  : Issu de la tradition bouddhiste indique la suprématie royale. Il est présent chez les dieux hindous, Ganesh, etc.

-Le bol à aumônes (bhikshpattra) : représente les divinités ascétiques et sont très fréquentes chez les Jaïns.

-Le chasse-mouches (chamara) : rappelant le service de la royauté, il est l’attribut des serviteurs.



5) Les Vahanas

Vishnu sur l’aigle Garuda

sont les montures ou animaux - véhicules des déités. Ils sont aussi porteurs des symboles de la divinité.
En voici quelques uns à titre d’exemple.

-Le taureau Nandi de Siva
-Le rat Mushika de Ganesh
-L’oie ou le cygne Hamsa de Brahmâ et de Saraswati
-L’aigle blanc à tête humaine Garuda de Vishnu
-Le paon Parâvanî de Kârttikeya ou Skanda (souvent présenté comme étant le fils de Siva et Parvati.) Éternel adolescent (kumâra), Il est surtout populaire en Inde du sud, où il est connu sous le nom tamoul de Muruga (le garçon) ou encore Subrâhmanya.
-Le lion ou tigre Manashtâla de Dûrga
-Le Chien de Bhairava est un aspect terrible de Shiva.
-Les deux éléphants de Gaja-Lakshmi
-L’éléphant blanc céleste à quatre défenses Airâvata de Indra
-Le buffle de Yâma
-La tortue de Yamuna
-Le Makara ou crocodile de Gânga et varuna
-Le Bélier d’ Agni
-Le Cheval de Kubera, dieu des richesses, qui règne sur les richesses souterraines de la Terre, tels les diamants, perles, or, argent, pierres précieuses et tout ce que la Terre fournit.
-Le Lion noir de Râhu, la lune ascendante
-Le Vautour de Ketu la lune descendante)
-Le Perroquet de Kâma, le dieu de l’amour.
et je finirai la-dessus.



Connaissez-vous la symbolique de l’emblème de Kâma ?

Kâma est le dieu de l’amour et forcément il tire des flèches.
Il est représenté possédant un arc,

 dont la tige est une canne à sucre,

 dont la corde est une chaîne d’abeilles bourdonnantes et

 dont la flèche est faite de cinq fleurs odorantes qui sont un lotus bleu, un jasmin, une fleur de manguier, un champaka et un shirîsha, et qui représentent les cinq sens.

le Dieu kâma

Faites-donc attention à lui, car il est agréable à regarder et il sent bon.


Hari om tat sat
Jaya Yogacharya



Bibliographie :

"Iconography of the Hindus Buddhist and Jains" by R.S. GUPTE.
"L’Iconograhie de l’hindouïsme" de Eva Rudy Jansen.
lien ganapati.perso.neuf.fr

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